jeudi 4 juin 2009

ça me rend nerveux... le Podcast de l'Aimsapiens numéro 2

ça me rend nerveux... le Podcast de l'Aimsapiens numéro 2
Humour, infos, coups de gueules, etc et commentaires en direct de l'actualité sur le Post... Au choix, en vidéo ou en audio pour ceux qui n'aimeraient pas mon chapeau ou les cagoules.

La bande son originale est de DRUNK SOULS "Sullivan story" dont le clip est sur ce lien

Vidéo






Audio:






ça me rend nerveux... le Podcast de l'Aimsapiens numéro 1



licence AiMSA


ça me rend nerveux... le Podcast de l'Aimsapiens numéro 2

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Humour, infos, coups de gueules, etc et commentaires en direct de l'actualité sur le Post... Au choix, en vidéo ou en audio pour ceux qui n'aimeraient pas mon chapeau ou les cagoules.


La bande son originale est de DRUNK SOULS "Sullivan story" dont le clip est sur ce lien


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vendredi 29 mai 2009

Ca me rend nerveux, l'Aimsapodien de l'Aimsapiens

Voici le premier podcast, d'une longue série, de l'Aimsapiens.

Humour, infos, coups de gueules, etc... Au choix, en vidéo ou en audio pour ceux qui n'aimeraient pas ma tête.

La bande son originale est de DRUNK SOULS "Sullivan story" dont le clip est sur ce lien

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Audio:








jeudi 2 avril 2009

G20, 30, 40 ou 50, pas la peine de se réunir pour sauver un système déjà mort mais qui ne le sait pas encore

Le capitalisme qu'il soit financier ou économique, je fais la différence pour ceux qui pourrait croire qu'il y en a une, depuis deux siècles s'engraisse de la sueur des uns, des matières premières des autres tout en pourrissant l'atmosphère de tout le monde. Son ère est terminé mais comme il ne veut pas lacher l'affaire, il est près à nous entrainer, comme à chaque fois qu'il est en danger, dans un déluge de violence. Il est grand temps de changer de société. Il est grand temps de le faire mais dans la non-violence vers laquelle doucement, pour l'instant, mais surement, nous glissons.

Le financement de la période transitoire vers un autre système:

La première des choses à faire est de mettre en place localement, pour toute la France ou pour chaque région une monnaie locale, un SEL (Systèmes d'Échanges Locaux), pour les initiés et garder l'euro pour les échanges inter-européens et internationaux. Le SEL à plusieurs avantages non-négligeable en ces temps troublés. Une grande partie du chômage est "keynésien", c'est-à-dire conséquence d'un manque de liquidités pour financer des emplois, en général à cause de la lutte contre l'inflation, le blocage des échanges interbancaire et d'un manque de politique keynésienne justement. C'est notamment le cas dans la zone Euro. Les monnaies locales peuvent réduire le chômage en permettant une relocalisation de l'économie et en favorisant les échanges locaux sans dresser de nouvelles barrières douanières. En plus de fournir des ressources nouvelles pour valoriser la production locale, elle permet aussi d'échapper à certaines taxes comme la TVA, ce qui fausse la concurrence au profit des prestations locales (la TVA devenant un droit de douane local).

Dans le même temps que la mise en place du SEL, il faut mener une politique innovante et ambitieuse dont voici les points essentiels:

1) dans l’immédiat :

A. — retrouver la paix sociale en augmentant fortement les minimas sociaux. En exonérant les revenus de leurs charges salariales. En généralisant la CMU.

B. — faire le point dans la transparence sur la situation économique et écologique réelle avec des acteurs indépendants de tout système industriel et débattre publiquement de ce qui nous attend de façon réaliste et de ce que nous pouvons mettre en place pour nous adapter.

C. — mettre en place dans tout le pays des formations rémunérées dans les secteurs suivants :

– conception d’habitations à énergie positive et recyclage d’eau et d’air.

– rénovation des habitations anciennes et actuelles en habitations à énergie positive et recyclage d’eau et d’air.

– conception, fabrication et pose de systèmes de productions d’énergies non polluants: panneaux solaires, éoliennes, géothermie, etc….

– formation agricole spécialisée dans le hors-sol et dans des bâtiments totalement autonomes recyclant ses déchets.

D. — modifier en profondeur notre façon de nous déplacer :

– favoriser les transports collectifs non polluants en assurant leurs gratuités d’accès.

– interdire l’accès aux véhicules individuels dans les villes.

– remplacement subventionné des véhicules individuels pour des véhicules moins ou non polluants.

– taxer fortement le transit des poids-lourds par la France.

– faire prendre en compte le coût de la pollution sur les transports aériens.

E. — consommation de produits d’importation :

– produits alimentaires:

-favoriser l’importation de produits équitables en investissant directement chez les producteurs.

-Taxer les productions industrielles a hauteur du coût engendré par la pollution induite par leur fabrication.

– produits manufacturés :

-taxer les productions a hauteur du coût engendré par la pollution et le coût de la non protection social induite par les lieux de fabrication.

F. — production et consommation de produits alimentaires de base produits sur le territoire :

– subventionner lourdement la production bio.

– aider les agriculteurs, producteurs de fruits et légumes et les éleveurs pour une transition de leur production aujourd’hui très polluante vers un système plus écologique.

– favoriser partout où cela est possible l’accès au jardinage et au maraichage pour les productions locales et individuelles de légumes, de fruits, etc….

– aider les pêcheurs à faire la transition vers l’aquaculture. Aquaculture qui devra être faite dans le respect de son environnement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

G. — recherche, technologies:

– investir massivement dans tous les secteurs de recherche qui pourraient déboucher sur des énergies propres. Des productions de produits de base alimentaire sans polluant. Des matériaux de construction adaptés. Des moyens de communication non nocifs à la santé. À la prévention médicale. Etc.

- mettre sur le marché, en subventionnant si cela est nécessaire toutes les innovations technologiques ayant pas ou peu d'impact sur l'environnement en remplacement des technologies polluantes.

2. à moyen terme:

A. — repenser, diffuser et préparer la société à un changement profond des valeurs:

– l’argent devra retrouver une place cohérente dans un ensemble d’échanges non spéculatifs.

- le PIB devra disparaître au profit d'un nouvel indice prenant en compte aussi: la protection et l'économie sociale, le niveau d'éducation, la culture, l'investissement associatif à titre individuel et collectif et tout autre point non quantifiable en terme d'argent mais essentiel à la vie en société.

– le travail ne devra plus être seulement un outil de production de masse mais partagé en termes de volume horaire entre les individus équitablement, mais aussi entre le contrat de travail à proprement parler dans le secteur privé et le devoir citoyen dans le secteur public. Il n'y aura plus de secteur public ou privé mais chacun devra passer de l'un à l'autre avec un roulement régulier qui pourrait être décennal, par exemple.

– la production devra être raisonnée et ne pas dépasser les besoins de la collectivité (collectivité s’entendant comme humanité). Les matières premières utilisées devront être le plus possible des matériaux issus du recyclage. Sera favorisé les productions à longue durée de vie et recyclables. Les autres types de production seront fortement taxées.

– l’éducation et la formation à niveau égal pour tous mais prenant en compte les capacités de chacun sera un droit incompressible qui pourra s’exercer tout au long de la vie.

B. — les contingences auxquelles nous devrons faire face du fait du réchauffement climatique :

Du fait de son histoire la France est pour beaucoup encore dans le monde, même aujourd’hui, synonyme de droits de l’homme. Nous avons su assumer nos heures sombres et nous devons assumer le fait qu’en tant que société industrielle nous avons contribué et nous contribuons aujourd’hui au réchauffement climatique. Mais cela dit, il est temps aujourd’hui pour les héritiers de 1789 de sortir de l’ombre pour assumer ce qui est aussi notre gloire. Nous sommes aussi les enfants des lumières et notre devoir est d’aider au mieux les populations qui seront les plus touchées:

– par des transferts technologiques

– des transferts de savoir-faire agricole

– de l’aide humanitaire

– de l’accueil temporaire ou définitif des plus démunis.

– dans la proposition de plans audacieux à la communauté internationale comme par exemple:

organiser à grande échelle la désalinisation de l’eau de mer qui pourrait être transportée alors par aqueduc (on hésite pas à construire des milliers de kilomètres de gazoducs et oléoducs, alors pourquoi pas pour l’eau) jusque dans les zones les plus désertiques pour permettre à la fois le désenclavement de ces zones, l’accès à leur autonomie alimentaire, l’accueil de population déplacées pour cause de réchauffement climatique.

-proposer des plans internationaux pour permettre l'accès à l'eau potable, l'autonomie alimentaire, l'accès à l'éducation, à la santé partout où cela est nécessaire.

3) à long terme:

Bien sûr notre planète est un organisme vivant. Ça bouge, ça vibre, ça craque, c’est cruel, etc. et rien n’empêchera jamais les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les tornades, typhons, tempêtes, orages, etc. de faire des victimes. Mais rien ne nous empêche de développer une société où justice, respect, tolérance, liberté, égalité, fraternité, respect de l’environnement seraient les normes.

En conclusion je dirais que les barrages aujourd’hui à cette vision sont malheureusement des faits de l’homme. La vanité, la soif de pouvoir personnel, l’enrichissement personnel, la spéculation, la crasse bêtises de ceux se sentant où se pensant supérieurs, l’ignorance et le manque d’accès à l’éducation. Et c’est malheureusement sur ces écueils que les hommes de bonne volonté depuis la nuit des temps et peut-être encore pour longtemps viennent s’échouer. Et c’est sur ces écueils qu’échouera l’humanité face à un événement comme les crises financières, économiques, sociétal et de civilisation que nous traversons actuellement, ainsi que les défis imposés par le réchauffement climatique si elle ne décide pas qu’il est temps de passer à notre âge adulte.

J’aimerais tant voir la classe politique actuelle ici ou ailleurs prendre enfin la peine de s’investir dans un tel discours dans de telles actions et je lui reproche à cette classe politique de ne pas avoir de courage et de préférer s’investir dans une carrière, préférer s’accrocher à des privilèges. Elle pense que de telles actions la rendrait impopulaire et du fait perdrait les prochaines élections, ce qui apparemment lui paraît autrement important que la vie de ses descendants. C’est vraiment nous prendre, vous prendre pour des cons.

La politique n’est pas un métier, et celui qui pense le contraire ne voit dans son élection que les moyens de satisfaire des besoins qui n’ont pas grand rapport avec l’intérêt commun. Mais ce qu’il ne voit pas c’est que vous, nous sommes informés, nous sommes inquiets et à juste titre, pour nous-mêmes, nos enfants et nos descendants et nous sommes prêts à faire les changements nécessaires.

Si rien n’est fait aujourd’hui, demain nous en payerons le prix fort. Et pire encore pour ceux qui naissent à ce jour, et ceux qui naîtront demain. Ils risquent fort de connaître l’enfer sur la terre si nous ne tentons rien.

Alors : aux armes citoyens!!! Relevons nos manches et devenons enfin une société de justice sociale, une société en paix avec son environnement, une société en avant pour une nouvelle ère, pour un nouvel air.


L'inutile violence (TerPacific)


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dimanche 1 mars 2009

HADOPI, non merci... PADIHO, oui!!!

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F A I T E S T O U R N E R


Afficher votre opposition à la loi HADOPI


Internet doit rester un lieu de libre échange de partage de l'information et de la culture


En posant un logo ou une bannière PADIHO
(logo en bas d'article)


P.A.D.I.H.O.


La charte du réseau internet libre


Promouvoir Anonymat Diffusion libre Information objective Hétérogénéïté d'internet Open-source



Par cette charte, je vous indique mes dispositions face aux tentatives des états et des groupes industriels et financiers du disque, du cinéma, du software et de l'information à vouloir uniformiser selon leur schéma marchand le réseau internet. Et par là même contrôler le contenu, le contenant et l'utilisateur.


Je suis pour Promouvoir le droit de surfer dans l'Anonymat, la Diffusion des œuvres d'artistes dit "libres", de l'Information objective sur tout sujet, de l'Hétérogénéité d'internet et de l'utilisation des logiciels en Open-source (gratuit et dont les codes sont accessibles à tous pour participer à leur évolution).

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télécharger les codes d'insertion pour vos pages web au format .txt


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jeudi 26 février 2009

Reconversion de crise

Etranglé par la crise de l’immobilier, un promoteur catalan  s’est reconverti en braqueur solitaire. Il a choisi de se refaire en attaquant des banques pour pouvoir payer ses employés. L’entrepreneur s’est initié au hold-up en regardant une émission de télévision sur El Solitario, qui fut jadis le délinquant le plus recherché d’Espagne. Sparadrap sur les doigts, il ne s’attaquait qu’à des succursales isolées, en comptant se renflouer par des hold-up sporadiques.

mardi 24 février 2009

Le jeu de la semaine: le programme du P.S.... Sarkozy en est bien content, ça date.

on a retrouvé le programme du P.S. dans un recoin inexploré de la grotte de Lascaux. Juste à côté d'un groupe de mammouth agés.










D'autres jeux:
aide Brice Hortefeux à retourner dans son pays, la France des années 40 sous pétain.
la gonflette à François, l'EPO du plan de relance.


De vrai solutions pour faire face au défi des crises financières, éconmiques, de civilisation et écologique que nous traversons:
contre-propositions aux manques de propositions de sarkozy et aux propositions obsolètes de l'opposition



dimanche 22 février 2009

démission du ministre des Finances au Japon, les sushis de la crise lui ont donné soif.

M. Nakagawa, ministre des finances du Japon s'était présenté apparemment dans un état second du à son goût immodéré pour la boisson lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G7, samedi à Rome. Il aurait répondu pour se justifier: "avec ce que je viens d'apprendre c'était ça ou le hara-kiri."




Dessin de Chappatte paru dans Le Temps(Genève)


jeudi 19 février 2009

le jeux de la semaine... aide Brice Hortefeux à retourner dans son pays

Très heureux, Brice Hortefeux qui a dépassé ses objectifs fixés par l'élysée, 30000 sans-papiers expulsés en 2008, souhaitent prendre des vacances dans son pays d'origine, la France des années 40 sous Pétain.

Aide le à y retourner le plus vite possible.






mardi 17 février 2009

Sarkozy n'a pas l'air d'aimer Obama, on se demande bien pourquoi?

J'en connais à qui les actes de Barack Obama  donne une éruption de bubons purulents doublés d'une sensation de picotement dans le fondement... de leurs certitudes.

En effet, au gouvernement comme dans l'opposition en France, mais aussi dans la plupart des pays européens, on s'attache à vouloir lutter contre la « crise » avec de vieilles recettes toutes moisies. A gauche, on nous repasse le plat de plus de déficit, d'emplois aidés, de relance de la consommation avec des produit bien de chez nous pour soutenir la croissance intérieur ou tout au moins éviter qu'elle ne sombre dans les gouffres insondables de leur incapacité à ouvrir les yeux. A droite on fait pareil mais on dit le contraire.

Faire face à cette crise financière, qui n'est que le sommet visible de l'iceberg, n'est évidemment pas une mince affaire. Il n'y a pas de recette miracle et même en agissant au mieux, la victoire ne sera pas forcément au bout du chemin.

Depuis plusieurs décennies, de nombreuses personnalités de tous horizons, des scientifiques, des philosophes, des techniciens, des politiciens avisés (ça existe), des citoyens éveillés et même quelques économistes, c'est pour dire, tirent la sonnette d'alarme. Ils nous disent en substance: «-Nous ne pouvons pas indéfiniment puisés dans les ressources limités à notre disposition sur la terre .» « Nous ne pouvons pas brûler les matières fossiles, couper des forêts entières, se servir des fleuves, des mers et des océans comme d'une poubelle sans en avoir un jour ou l'autre à en payer le prix. » « -Et plus tard interviendront les prises de conscience et les mise en action de tous les moyens, toutes les techniques, toute la recherche pour inverser la tendance, plus grave seront les conséquences pour chacun d'entre nous, mais aussi et surtout pour nos enfants. »

Aujourd'hui vous qui lisez cet article, avec un nombre croissant de personnes à travers le monde vous avez plus ou moins conscience de la gravité de la situation. Ici en France, nous sommes nombreux à réclamer, agir ou simplement attendre une véritable « rupture ». Pas un retour en arrière, pas une énième fois les mêmes solutions qui au mieux ont échouées, au pire ont renforcé les pouvoirs de la caste politico-financière, avec les résultats que l'on sait. Non rien de tout ça, mais enfin une véritable évolution. Un évolution, pas une révolution! Eh bien ce changement il semblerait que Barack Obama le mette en route aux USA.

Ce n'est un secret pour personne, même si il ne faut pas le dire, en France la collusion entre le pouvoir politique, financier, industriel, économique et médiatique se pratique au plus haut sommet de l'état. C'était encore le cas encore ce dix-neuf janvier aux états-unis. (Ah ce Dick Cheney, insupportable ordure, qui a voulu nous apitoyer dans son fauteuil roulant alors que des centaines de milliers de personnes à travers le monde sont mortes ou mutilées ou ont tout perdu même la dignité rien que pour assouvir sa soif de pouvoir et de richesses.)  Voilà que dans ce pays qui fût un exemple pour Sarkozy et ses ministres dans ce qu'il a de  plus sombres, le nouveau président opère un virage à cent-quatre-vingt degré. Il annonce que le plan pour sortir de la crise se ferait en passant par l'écologie, énergie renouvelable, voiture verte. Que cela passera par le social, avec une couverture pour tous les américains. Que rien ne se fera sans un divorce sec d'avec les milieux financiers et le fameux complexe militaro-industriel que dénonçait Eisenhower  dans son discours de fin de mandat du 17 janvier 1961 et auquel il aurait pu rajouter le milieu pétrolier. Du côté de chez les Bush on a du déjà commencer à manger les bords du stetson.

Les mesures déjà prise par Obama sont porteuses d'espoirs. Elles sont, il faut le souligner, l'exact inverse de ce que l'on nous propose ici. Elles paraissent être la meilleure des voies actuelles face à la crise économique sans précédent que nous traversons mais qui ne doit pas nous cacher la crise écologique qui sera à court terme, n'en doutons pas, autrement plus dure et dévastatrice.

mercredi 21 janvier 2009

Un petit brin de paranoïa

Comme tout un chacun, il est des matins où à l’instant même où mes paupières s’entrouvrent pour laisser arriver la lumière du jour tamisée par les volets fermés, une pensée revient sans cesse tournoyer à fleur de conscience.

S’agit-il du constat d’analyse fournit par l’indigestion d’images, de mots ou d’actes accumulés au long de la journée, ingérés par mon subconscient. Un ramassis des idioties vues, lues ou entendues. Un trop plein de l’ère de l’information, en veux-tu en voilà, venus former les trames de fonds de mes rêves aussitôt oubliés au réveil. Si quelqu’un connait la réponse, merci de m’en faire part.

            Quoiqu’il en soit, au matin de ce jour grisâtre du 17 décembre 2008, juste au retour d’une tournée des réverbères avec Lili, ma gentille chienne, ce qui tournoyait dans mes pensées sans contour précis m’est apparue avec la clarté de l’ampoule halogène 1000 watts au fond d’une mine de charbon bientôt rouverte, même le dimanche. Cette idée à première vue farfelue, me laisse songeur sur mon état mental du moment. Je ferais un petit brin de paranoïa passager que je n’en serais pas étonné.

 

            Cela m’était déjà arrivé. Je me souviens qu’après avoir vu quelques vidéos sur l’attentat du 11 septembre et l’analyse qui en était faite, le souffle du complot chargé de l’haleine fétide de la manipulation m’embrouillait l’esprit. Il a fallu quelques jours à mon esprit cartésien pour reprendre le dessus, à moins que ce ne soit le déni d’une telle monstruosité. Si pour cet évènement se sont les images et leurs analyses, vraies ou fausses, qui m’ont emporté dans cet élan de « psychotage ». Aujourd’hui, c’est différent, c’est  une série d’actes apparemment sans aucun lien venus se télescoper dans mon esprit tortueux qui  accouche de ce que vous allez lire ci-dessous.

 

ROUND 1 « la crise » :

            Je ne vais pas m’éterniser sur la crise, tout et n’importe quoi a déjà été écrit dessus. Je n’en retiendrais que ce qui me semble essentiel personnellement. Partout dans le monde des milliards d’euros ont été trouvés pour sauver les petits copains ou les usuriers des états, qui sont parfois les mêmes personnes, travaillant pour les uns chez les autres ou inversement. Mais rien ou presque, pas un kopeck pour la justice sociale, voir bien au contraire. Les plans de relance sont en réalité  des reports de crédits pour les uns et des effets d’annonces pour le reste. De plus, alors qu’il nous faut impérativement sortir de l’ère du pétrole et accompagner le mieux possible les populations face aux changements climatiques, on nous ressort un vieux truc minable : « faire repartir la consommation » et donc rester sur nos positions qui sont, « après nous, le déluge ».

            Qui dit crise, dit mouvement sociaux, surtout si les agités de ce mouvement se sentent légèrement pris pour des cons. Hors si vous suivez l’actualité, vous aurez remarqué que ceux-ci se multiplient et même se durcissent. Par ailleurs, ils entrent en résonnance avec l’agitation qui secoue le secteur public face à son démantèlement. Et si vous et moi l’avons remarqué, c’est aussi le cas de Monsieur S. et de ses amis.

 

ROUND 2 « l’ultra-gauche » :

            Qui sont-ils, d’où viennent-ils, que veulent-ils? Avant de se poser ces questions, il faudrait commencer par se demander : ont-ils jamais existé ?

            En effet, en voilà des groupuscules bien pratiques. D’autant plus que nos services secrets, tellement efficace, devançant leurs actes, les surveillaient de près depuis plusieurs mois. Alors pourquoi ne les ont-ils pas interpellé en flagrant délit de détournement de caténaire en via ferrata, mais laisser faire pour ensuite les attraper à poils au saut du lit. Vicieux les agents des S.R…  Chacun imaginera ce qu’il veut sur ce sujet, mais le jour de leur arrestation, j’ai dit à ma compagne, elle peut en témoigner, « ça sent le barbouze ».

On aimerait que nos R.G. soit aussi efficace dans tous les domaines mais quand on voit le niveau de renseignements des carnets de leurs ex patron, on peut en douter. Par contre ces fameux carnets noirs nous expliquent pourquoi l’ultra-gauche s’est faite coincée le cul à l’air.

            Bref, vraie ou fausse cette histoire permet de remettre à la une, ce qui a fait le succès de Monsieur S. et ses amis, l’insécurité. La France a peur et on peut donc lui faire avaler n’importe quoi et monter d’un cran la répression. On peut dès lors envisager de mettre les enfants de douze ans en prison et surveiller de près les marmots turbulents à la crèche. Ca fera moins d’agents pour surveiller l’ultra-gauche, tant mieux pour elle.

 

ROUND 3 « le feu au tonneau de Diogène » :

            La population grecque, dans la lancée de sa jeunesse est encore mobilisée même si l'accouchement de la Dati à pris le pas dans l'actualité, ce qui s'est passée ce mois de décembre 2008 ne ressemble pas à un feu de paille mais bel et bien aux premiers sursauts d'une population qui n'en peut plus de payer les pots cassés d'une caste d'élus qui prennent les urnes pour des pots de chambre. Exaspérés les Grecs ? C’est peu de le dire. Entre les délocalisations, les privatisations du public au profit des amis, la casse du système éducatif, la réforme inéquitable des retraites, la corruption des anciens révolutionnaires, les magouilles des socialistes, le virage tout à droite des conservateurs au pouvoir, les scandales à répétitions, la pauvreté en augmentation, les crimes de la bourse, etc… Tient ça me rappelle un autre pays tout ça, mais lequel ??? Les enfants de Platon, de Socrate, de Diogène et d’un tas d’autres grands créateurs de la pensée humaine qui ont conceptualisé la démocratie sont à bout et le font savoir.

            Vous me direz, quel rapport avec nous ? D’abord les causes, car tous ce qui poussent la population grecque à réagir avec violence est aussi valable chez nous. Ensuite la peur que suscite cette peut-être « révolution » ou tout moins révolte, chez Monsieur S. qui a « le soucis de prévenir ce genre de situation dans notre pays. », ses amis, mais aussi chez les socialistes ou du moins ce qu’il en reste. Effectivement les télévisions, sous peine d’être encore plus décrédibilisées qu’elles ne le sont déjà par manque d’objectivité, nous ont passées en boucle les images de ces évènements. Cela pourrait donner des idées sur les façons dont les français, au passé violemment révolutionnaire, pourraient régler les mêmes problèmes qu’ils rencontrent quotidiennement.

 

ROUND 4 « où t’as mis les détonateurs ? » :

            Le gentil « Front Révolutionnaire afghan » voulait juste nous faire peur. Ca tombe bien, les journaux n’avaient pas grand-chose à nous raconter pour ce début de semaine  de la mi-décembre. Et là, interrogation… Si ce sont des islamistes, n’auraient-ils pas un peu trop consommé de leurs productions locales de pavot ? L’ultra-gauche aurait-elle frappé à nouveau ? L’extrême-droite aurait-elle eu des scrupules à détruire d’emblée l’un des temples de la consommation de la capitale pour faire plaisir à son Brice bien-aimé ? Est-ce l’acte de l’un des employés de ce grand magasin à mi-temps en colère contre le Medef qui bloque le nouvel accord paritaire de l’UNEDIC en réclamant une baisse des cotisations patronales, en voulant réduire de quatre mois à trente-deux jours l’indemnisation des plus de 50 ans, de cent-dix heures à quatre-vingt heures mensuel la durée des emplois à temps partiel cumulables avec une indemnité et en ne voulant accorder aux chômeurs de  moins de 26 ans, exclu du RMI, qu’un à-valoir de seulement 300 euros remboursable sur leurs futures cotisations ? qui peut savoir ?

            Une chose est sure, cet « attentat », permet de rehausser le niveau de sécurité dans toutes les grandes villes de France juste au moment où les situations sociales explosent. Et ils disent merci à qui Monsieur S. et ses amis ?

 

LE K.O. « juste un brin de paranoïa » :

            Comme je l’évoquais donc au tout début de ce long article, une pensée surgit des méandres de mon inconscient a suscité chez moi, un début d’émoi. Comme après le 11 septembre, je fais une petite crise de paranoïa. Voilà que je relie entre eux des évènements qui à priori n’ont aucun lien mais qui forment la trame d’une histoire qui pourrait bien s’écrire dans les semaines ou les mois prochains, qui sait ? Pour la résumée, je dirais que la peur a changé de camps.

Il y a  encore seulement quelques semaines, les cadres, les employés, les ouvriers, les chômeurs, les étudiants, les collégiens et même les enfants inconsciemment vivaient dans la peur du lendemain, ils savent aujourd’hui de quoi sera fait le futur proche que l’on pourrait qualifier de : « on est dans la merde ».

 Mais à cet éveil de conscience en répond un autre, celui des classes privilégiées. Tous ces affairistes qui naviguent de la spéculation aux grandes administrations en passant parfois par la case élection, (ce que ne peut faire la plus grande majorité de la population, une campagne électorale coute cher, hélas !) savent bien que lorsque l’on a rien à perdre, quand le désespoir est l’écume amère des jours sans fin, qu’en réponse aux justes réclamations il y a la fatale répression, alors le jour vient où il faut régler l’addition. Et dans le bilan de cette opération tous en auront laissé une caution, les responsables de cette dégradation comme les victimes de leurs agressions.